La manœuvre de diversion qui devait servir au prince autrichien Rosenberg à détourner l´ennemi de la ville principale du repli échoua. Les Français découvrirent que l´armée impériale-royale autrichienne se dirigeait vers Znojmo. Après que l´archiduc eut appris le danger qui le menaçait de la part du corps de Marmont le 9 juillet, il décida sans tarder de marcher vers Znojmo. L´unité de ravitaillement et une grande partie des corps autrichiens de retraite parvinrent à Znojmo le 10 juillet à trois heures du matin[11]. Les principales forces du IVe corps du Maréchal Masséna étaient éloignées de plus d´une journée de marche forcée. Le plus grand risque potentiel représentaient maintenant les trois divisions d´infanterie, la cavalerie légère et les trente canons du XIe corps de Marmont qui progressaient de Dyjákovice et qui étaient éloignés de Znojmo de quelques heures seulement. Les Autrichiens n’étaient pas encore complets. Certaines parties des corps d’armée se trouvaient dans les villages autour de Znojmo, l’arrière-garde était encore sur le territoire de la Basse Autriche.
Des fortunes diverses des deux côtés
Marmont pensait percer jusqu´au pont d´Oblekovice sur la partie sud-est de Znojmo par la rive gauche de Thaya et diviser l´armée de retraite en deux parties. L’archiduc Charles voulait l´empêcher bien évidemment et par conséquent il forma une défense composée de cinq brigades de cavalerie et douze régiments de cavaliers. Leur but était de former un large arc de défense qui devait empêcher Marmont d´occuper le territoire au sud de Znojmo jusqu´à ce que passât le dernier corps impérial-royal. Le corps de Marmont comportant dix mille soldats passa immédiatement dans les heures de l´après-midi de la marche à l´attaque de Dobšice, des villages et des environs. La bataille de deux jours près de Znojmo commença ainsi.
Le premier jour, les combats firent rage surtout près de Dobšice. Vingt canons français étaient disposés au-dessus du village. « Vlan, vlan » on entendait le vacarme et le bruit quand les boulets de canon tombaient sur les maisons de Dobšice. Nul ne doute que le village s´enflamma aussitôt. Les armées s´échangèrent plusieurs fois la possession de Dobšice. Ce ne fut que pendant le soir, que Marmont se persuada que toute l´armée impériale-royale était contre lui. Il estima son nombre à 40 000 soldats. Et il sous-estima les Autrichiens. Les sources historiques disent qu´il y en avait environ 60 000.
Les 10 000 hommes de Marmont n´avaient donc pas de chance contre la supériorité évidente des Autrichiens. C´est pourquoi il envoya des courriers pour demander de l´aide d´abord dans la direction où il devinait être les troupes de Masséna et puis vers Napoléon qui après la bataille de Wagram restait au siège de Wolkersdorf pas loin de Vienne et attendait les nouvelles du repli de l´ennemi. Pendant les heures du soir, le 81e régiment français lança une attaque furieuse à Dobšice d’où il chassa littéralement les grenadiers autrichiens. Přímětice, Kuchařovice et Suchohrdly étaient encore en possession autrichienne. L´archiduc Charles savait bien que la retraite collective à Marische Büdwitz n´était plus possible ce soir-là à cause du mouvement lent de l´unité d´approvisionnement et par conséquent il envoya à Marmont, le commandant du 1er corps Bellard, avec une proposition d´armistice dans sa tente à Dobšice. Mais Marmont avait déjà reçu le message de Masséna qu´il arriverait sous peu, donc il refusa résolument.
L´obscurité apporta le cessez-le-feu provisoire
L´archiduc Charles se déplaça dans le village de Olbramkostel puis prit des renseignements sur les dispositions des soldats pour la journée suivante. Les manœuvres furent faites avec quelques confusions jusqu´à la nuit du 10 juillet. Le lendemain, les Autrichiens, renforcés, purent attendre l´ennemi . Napoléon mit en mouvement toutes ses forces libres. Vers dix heures du soir, l´empereur français se trouva à proximité de Laa avec sa garde, deux divisions de cuirassiers et le IIe corps du maréchal Oudinot. Oudinot avec ses grenadiers avait déjà participé à la bataille d´Austerlitz. L´autre maréchal connu de la bataille d´Austerlitz se dirigea vers Znojmo de Mikulov, le maréchal Davout avec son IIIe corps et des autres troupes s´approchaient encore. La première journée de la bataille avait pris fin. Le plus important lieu des combats de l´entrée sur le territoire avant Znojmo était justement Dobšice.
On peut conquérir aussi des caves viticoles
Même aujourd‘hui on peut sentir la poudre noire dans l´air. Les événements de la bataille sont annuellement reconstitués au mois de juillet à Dobšice. Une partie de l´acte pieux est la reconstitution fidèle des événements historiques avec des canons et des soldats en uniforme d´époque. Vous même, vous avez la possibilité de conquérir les caves viticoles de Dobšice. La dégustation et le programme musical font partie intégrante de l´événement. Mais vous pouvez venir aussi une autre fois pour la dégustation du vin. Dobšice offre trois ruelles viticoles avec un grand nombre de caves où vous pouvez admirer de beaux intérieurs et du bon vin où on aime passer le temps et déguster. Vous pouvez même voir les photos de la reconstitution de bataille dans la cave municipale.
Le monument napoléonien, inauguré solennellement en 2002 rappelle tous les soldats tombés morts pendant la bataille de Znojmo. Quatre ans plus tard, on a ouvert au public un autre monument plus petit à la place de la découverte du tombeau collectif des soldats tombés morts. Une petite chapelle triangulaire baroque, le groupe de sculptures de la Pietà près de la route à Znojmo ou les croix de la réconciliation constituent les monuments spécifiques de Dobšice.